Le Japon a mis à jour sa contribution déterminée au niveau national (CDN), s'engageant à réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 60 % au cours de l'année fiscale 2035 et de 73 % au cours de l'année fiscale 2040, par rapport aux niveaux de l'année fiscale 2013 (1,4 GtCO2eq). Cela correspondrait à un niveau d'émission de 570 MtCO2eq en 2035 et de 380 MtCO2eq en 2040. Le Japon établira et mettra en œuvre le mécanisme conjoint d'octroi de crédits (MOC) ; grâce à des collaborations entre les secteurs public et privé, il vise à obtenir des réductions et des absorptions d'émissions cumulées d'environ 100 MtCO2eq d'ici à l'exercice 2030 et d'environ 200 MtCO2eq d'ici à l'exercice 2040.
Cette CDN est plus ambitieuse que la première, qui visait une réduction de 46 % des émissions de GES d'ici à 2030 par rapport à 2013 (contre un objectif initial de 26 %), puisque le Japon vise à atteindre l'objectif net zéro d'ici à 2050. Toutefois, l'année de référence - 2013, année où les centrales nucléaires étaient à l'arrêt à la suite de la catastrophe de Fukushima et où la production d'énergie thermique était à son plus haut niveau - reste inchangée. Depuis le pic de 2013, les émissions de GES du Japon ont diminué de 2,5 % par an, pour atteindre 1 094 Mt en 2023. L'objectif de 570 MtCO2eq d'ici à 2035 correspondrait à une réduction de 48 % par rapport à 2023 et celui de 380 MtCO2eq d'ici à 2040 à une réduction de 65 %.
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