La COP26 s'est terminée par un accord de compromis sur le climat, reconnaissant la nécessité de réduire les émissions mondiales de CO2 de 45 % d'ici à 2030 par rapport au niveau de 2010, et de les réduire à zéro d'ici à 2050 pour limiter le réchauffement de la planète de max 1,5 °C. Il invite les parties à envisager d'autres mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) autres que le CO2 d'ici à 2030, notamment le méthane.
Le "Pacte de Glasgow pour le climat" invite les parties à "accélérer le développement, le déploiement et la diffusion des technologies propres, ainsi que l'adoption de politiques durables, pour favoriser la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions. Cela passera par l'intensification du déploiement de la production d'électricité verte et des mesures de l'efficacité énergétique. Cela comprend l'accélération des efforts en vue de l'abandon progressif des centrales à charbon sans dispositif d'atténuation, et des subventions inefficaces en faveur des combustibles fossiles". Un projet d'accord avait proposé "l'élimination progressive des centrales à charbon sans dispositif d'atténuation", mais la Chine et l'Inde ont préconisé de remplacer "élimination progressive" par "réduction progressive" et les termes "dispositif d'atténuation" et "inefficace" restent flous. Le Pacte de Glasgow pour le climat met également l'accent sur "l'apport d'un soutien ciblé aux plus pauvres et aux plus vulnérables en fonction du contexte national et en reconnaissant ce besoin de soutien pour une transition juste". En outre, il souligne l'importance de la protection, de la conservation et de la restauration des écosystèmes qui pourraient agir comme des éponges à GES et ainsi protéger la biodiversité.
Le Pacte de Glasgow pour le climat exhorte également les pays développés à "intensifier le soutien aux transferts de technologies et de renforcement des capacités, pour aider les pays en développement tant sur l'atténuation que sur l'adaptation" et d'augmenter considérablement les aides financières avec au minimum 100 milliards de dollars par an (montant jamais atteint). En ce qui concerne les "pertes et dommages" (coûts auxquels les pays sont déjà confrontés en raison du changement climatique), les parties ont rappelé l'urgence d'accélérer les actions, sans toutefois accorder de compensation financière aux pays vulnérables touchés.
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